Photos : Julien Panié | Caroline Dubois | Authentic Prod | TF1
Créée par Brigitte Bémol et Julien Simonet | Réalisation : rLouis Choquette| Chorégraphie Johan Nus
CRÉATION 2025
Une saga ambitieuse, moderne et romanesque : Paris, 1899. Céleste, danseuse de Cancan dans un cabaret de Montmartre, tente désespérément de retrouver le frère et la soeur dont elle a été séparée brutalement enfant quand leur père a été assassiné sous leurs yeux. Pour pouvoir payer Léon, l’inspecteur chargé de les retrouver, elle n’a d’autre choix que de devenir la première effeuilleuse . Voyage avec une galerie de personnages attachants dans le Montmartre nocturne de l’époque.
La richesse des décors du Paris de la Belle Époque, les costumes somptueux et les scènes chorégraphiées des cabarets offrent à chaque épisode un spectacle splendide. Le réalisateur Louis Choquette a su fédérer autour de lui toute l’équipe et créer une émulation pour un résultat grandiose.
Des chorégraphies envoutantes. Les chorégraphies, signées Johan Nus, … s’inspirent de l’esthétique orientale, de la Révolution, de la danse serpentine de la chorégraphe américaine Loïe Fuller (elle faisait virevolter sa robe en volutes abstraites), de la fête…
TÉLÉ LOISIR
Des chorégraphies millimétrées : Tous les tableaux de Montmartre ont été chorégraphiés par Johan Nus, reconnu en France et à l'international. Il a constitué deux équipes : l'une avec huit filles spécialisées dans le cancan et une autre de vingt personnes pour l'ensemble des spectacles du cabaret fictif L'Éléphant Rose.
LA MANCHE LIBRE | 27 09 2025
Fruit de plus de trois années de travail, Montmartre restitue le modernisme de la Belle Époque et sa contemporanéité, sans céder à l’anachronisme. C’est là le résultat de la collaboration des équipes, scénaristes, costumiers, décorateurs et chorégraphe, avec une historienne, caution de la crédibilité de telle interaction ou de tel geste.
L'HUMANITÉ | 28 09 2025
Montmartre est ponctué de quelques tableaux spectaculaires : « …Alice était de loin la plus convaincante, et en plus, elle est une danseuse », relate Estelle Boutière, l’autre coproductrice de la série. Ex-gymnaste et danseuse du Crasy Horse, Alice Dufour a « travaillé pendant deux mois avec le chorégraphe Johan Nus » pour préparer les numéros de danse…
« La danse, c’est une production dans la production, souffle Estelle Boutière. On a recruté un chorégraphe. Le compositeur a écrit la musique des tableaux et le chorégraphe a travaillé à partir de cette musique. Ils se sont ensuite entraînés. Chaque tableau a nécessité deux jours de tournage. »
20 MINUTES | Anne Demoulin
…Et quels tableaux ! Le personnage de Céleste, dans la série Montmartre sur TF1, se révèle véritablement dans ces chorégraphies, demandant une rigueur artistique… Pour tourner ces séquences qui prenaient près de deux jours à être filmées, Alice Dufour n'a d'ailleurs pas fait appel à une doublure.
COSMOPOLITAN | Mélanie Bonvard
…chaque tableau de French Cancan, réglé au millimètre par le chorégraphe Johan Nus, a nécessité deux jours de tournage. Alice Dufour, ex-danseuse du Crazy Horse, confie : “C’était la première fois que je faisais du French Cancan. C’est une technique très particulière. Cela nécessite de la souplesse, du cardio. C’était fatigant sur le tournage, même pour les professionnelles du Cancan à nos côtés”.
BIBA | Virginie Incerto
LOUIS CHOQUETTE : (les scènes de spectacle)ont représenté l’un des plus gros défis ! C’était comme une production à l’intérieur de la production. Avant le début du tournage, Matteo Locasciulli, notre compositeur, a écrit, composé et enregistré les musiques. Ensuite, Johan Nus a créé les chorégraphies en salle de répétition avec la musique. Enfin, nous avons répété dans le décor avec les comédiens. Il s’agissait à chaque fois de tableaux très différents les uns des autres. Nous sommes partis sur des références précises, en suivant le scénario, et en retravaillant l’ensemble pour qu’il y ait une vraie cohérence entre la forme et le fond.
ALICE DUFOUR | Céleste : J’ai des acquis, mais ça faisait longtemps que je n’avais pas dansé. J’ai donc dû travailler pour récupérer ma forme physique. J’ai également eu beaucoup de répétitions avec Johan, le chorégraphe, et les autres danseurs professionnels. On a répété pendant un mois et demi avant le tournage. Et pendant le tournage, on répétait les chorégraphies encore et encore, même durant nos jours de congés…
Il y a un tableau de danse tous les deux épisodes, et on en voit un dès le premier… Ce n’est pas une série sur la danse mais le réalisateur l’a traitée comme telle, c’est-à-dire avec un travail de préparation monstre. En fait, j’ai eu une double prépa.
LE PARISIEN | 04 01 2025 : Avant de filmer les quatre spectacles qui ponctueront la fiction, points d’orgue de chaque soirée de diffusion, Johan Nus, chorégraphe de renommée internationale, a l’oeil sur tout. Nous avons assisté aux premières répétitions.
Les spectacles ont été créés en salle : il s’agit pour le moment de les adapter à la scène de l’Éléphant rose, cabaret construit de toutes pièces… « Je n’ai jamais vu une telle exigence à la télévision française », s’enthousiasme Johan Nus, qui a longtemps chorégraphié des émissions … avant de se lancer dans la création de comédies musicales et de ballets dans le monde entier… il a libéré du temps pour faire partie de l’aventure, galvanisé à l’idée d’apporter une esthétique moderne tout en respectant les codes du classique.
Sans jamais élever la voix, le chorégraphe précise, rectifie, s’adapte. Imagine des plans de coupe, « au cas où le tableau principal perdrait en rythme ». Entre les tables de l’Éléphant rose, il imagine une déambulation en écho à ce qui se joue sur la scène. « Mon travail, c’est de nourrir le réalisateur », fait valoir Johan Nus. La scène est plus étroite que ce qu’il pensait ? Tant pis, il faut revoir les places. « Désolé, je vais devoir vous faire sortir du plan. Je sais que vous avez travaillé », s’excuse-t-il. « Tu veux bien qu’on fasse une fois le porté ? » demande- t-il ensuite à Alice Dufour, qui doit être soulevée de terre, puis glisser de main en main jusqu’à retrouver le sol. Aussitôt, la comédienne décolle. Il n’y a peut-être ni lumière ni costume… mais ça en jette !